les exigences de résultats
Bbiomax : Exigence de limitation des besoins en énergie du bâtiment (chauffage, refroidissement et éclairage).
Le Bbiomax valorise notamment le niveau d’isolation, la mitoyenneté et la conception bioclimatique (accès à l’éclairage naturel, aux apports solaires). En d’autres termes, Bbiomax appréhende la qualité intrinsèque de la conception du bâtiment.
Cepmax : Exigence sur la valeur des consommations maximales en énergie primaire chauffage ECS, refroidissement, éclairage et auxiliaires. Voir page précédente.
TIC : Exigence de confort d’été sur la température intérieure atteinte au cours d’une séquence de 5 jours.
A l’instar de la RT 2005, la nouvelle réglementation définit des catégories de bâtiments :
- CE1 = Bâtiments non climatisables ;
- CE2 = Bâtiments climatisables, dans lesquels il est possible d’assurer un bon niveau de confort en été sans mettre en
œuvre un système actif de refroidissement.
Ces catégories, dépendent de la localisation (zone climatique, altitude, proximité de zones de bruit).
les exigences de moyens
Afin d’encourager les bonnes pratiques, ces 3 exigences de résultats sont complétées par des exigences de moyens, notamment dans l’infrastructure électrique des bâtiments résidentiels et tertiaires.
Concernant l’isolation du bâtiment, la RT 2012 impose le traitement des ponts thermiques par une isolation performante (ratio de transmission thermique linéique moyen inférieur à 0,28 W/m2.K).
Dans le RÉSIDENTIEL
✔ Mesure et affichage des consommations
Les bâtiments résidentiels neufs doivent être équipés d’appareils permettant de mesurer ou d’estimer par poste, la consommation d’énergie de chaque loge- ment.
✔ Recours aux énergies renouvelables
En maison individuelle, la RT 2012 impose le recours aux EnR. Le maître d’ouvrage a différentes possibilités pour remplir cette obligation :
- Installer un système de production d’eau chaude solaire ou thermodynamique ; - Se raccorder à un réseau de chaleur alimentée à + de 50% par des EnR ;
- Avoir une contribution d’EnR ou Cepmax du bâtiment > 5 kWep/m2/an à l’aide
d’une pompe à chaleur par exemple ;
- La production locale photovoltaïque quant à elle valorisée dans un plafond de
12 kWep/m2/an.